Par définition, la rééducation vestibulaire s’occupe de l’oreille interne en tant que capteur de mouvements de la tête et de toutes ses connections avec le système nerveux central. Ce dernier reçoit aussi toutes les informations de mouvements du corps dans son entièreté, comme par exemple la vision, les muscles, les articulations, etc…

Le cortex, qui intègre toutes ses informations va nous permettre d’élaborer une image stable de notre environnement ainsi qu’une bonne perception de notre corps dans l’espace.

Si certains capteurs périphériques ne fonctionnent pas correctement ou si les informations ne sont pas bien intégrées au niveau central, des plaintes subjectives vont survenir. Ce que le patient décrira par différents termes, comme le vertige, l’instabilité, la sensation d’ébriété,…

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La rééducation tentera de rendre fonctionnel un capteur, comme par exemple l’oreille interne, si celui-ci ne fonctionne pas bien, ou essaiera de rendre le système entier cohérent si ce capteur ne peut plus fonctionner à la suite d’une pathologie, d’un traumatisme ou d’une intervention chirurgicale.

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Elle consistera également à rendre l’équilibre le plus performant possible en travaillant sur l’intégralité des capteurs périphériques et de leur intégration au niveau central. Ce travail est crucial, surtout chez la personne âgée ou souffrant d’une pathologie neurologique, pour diminuer le risque de chutes et les différentes conséquences de celles-ci, parfois dramatiques.

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Une autre indication est celle dite du conflit sensoriel, comme par exemple, le mal des transports. Où les différentes informations de mouvements reçues par le patient (essentiellement vestibule-vision) sont contradictoires dans certaines situations. Le traitement consistera à aider le patient à gérer le mieux possible cette intégration erronée, en le soumettant à des conflits sensoriels répétés et progressifs.

Après cette lecture, vous comprendrez que la rééducation vestibulaire est donc bien plus qu’une « kinésithérapie de l’oreille ». Il serait plus juste de parler d’une rééducation de la perception du mouvement